Les touristes pensaient s’approcher d’un troupeau de moutons en train de paître, sans avoir la moindre idée de à quel point ils se trompaient

DIVERTISSEMENT

Dans l’immensité de l’île de Wrangel, une partie de l’Arctique, plus de 200 ours sont apparus comme s’ils formaient un groupe de moutons en train de paître. Des touristes émerveillés et des chercheurs courageux ont été témoins de cette vue captivante depuis l’Akademik Shokalskiy, un navire paisible naviguant le long des côtes de cette île contrôlée par la Russie, nichée dans l’océan Arctique.

L’impressionnante rassemblement de ces créatures de l’Arctique était dû à l’attraction d’une carcasse de baleine géante qui libérait son puissant parfum dans l’air.

Ces puissants ours, considérés comme des géants dans les paysages glacés et de toundra, sont arrivés à cet endroit le 19 septembre ou avant. Ils sont restés jusqu’à ce qu’ils aient complètement dévoré les restes de la baleine. Cela a duré un ou deux jours.

Le capitaine Rodney Russ, un capitaine d’Heritage Expeditions et le respecté leader de cette expédition, a considéré cette observation comme inoubliable. C’est devenu un souvenir gravé dans leur esprit avec une clarté inébranlable. « C’est l’un de ces jours », a-t-il réfléchi, « que mes compagnons et moi-même nous rappellerons toujours. »

Alors que nous suivions les lignes sinueuses de la côte », se rappelait affectueusement le capitaine Russ, « nous avons repéré un ‘groupe’ ou ‘congrégation’ d’ours polaires. C’était comme une tapisserie tissée dans la trame du rivage. » Ensuite, près du rivage, nous avons découvert les restes d’une baleine boréale, une créature décédée.

En regardant autour de nous, nous avons compté plus de 150 ours de différents âges, genres et tailles. Certains étaient occupés à savourer leur festin tandis que d’autres avaient satisfait leur faim.

Il était évident qu’ils étaient tous attirés par le lieu de repos du cétacé. Avec le désir de proximité et une pointe de bravoure, nous avons envoyé des Zodiacs pour jeter un coup d’œil à cette réunion. Ce qui s’est déroulé sous nos yeux était indescriptible, un spectacle. Nous avons réussi à capturer une photographie dans une tentative d’encapsuler ce voyage et de le partager avec le monde, une vision d’une aventure énigmatique.

Selon The Siberian Times, qui relate les événements, on estime qu’il y a environ 230 ours dans cette région, une population comparable à celle d’un troupeau de moutons selon les témoignages émerveillés des touristes.

Nichée entre la mer des Tchouktches et la mer de Sibérie orientale se trouve l’île de Wrangel, une étendue de 2 900 acres servant de sanctuaire aux ours. Cette île possède la plus grande concentration de tanières d’ours connue de l’humanité. Environ 400 ourses choisissent ce havre arctique comme lieu d’élevage pendant les hivers.

Avec l’arrivée de l’été, une vague de ces créatures a fait son chemin jusqu’aux rivages de l’île de Wrangel. Cette histoire en cours est étroitement liée au déclin du domaine dans les étendues.

Surnommée les « Galápagos du Nord », l’île de Wrangel rappelle une époque où les mammouths laineux parcouraient ces terres. Elle demeure un vestige vivant qui témoigne de la résilience de la vie et de la toile complexe qui se dévoile dans l’étreinte de l’Arctique.

Sources: Men’s Journal

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